"En égorgeant un prêtre et l’un de ses paroissiens, c’est au berger et à ses brebis que tu t’attaques."
Le monde s’embrase. Les chaines d’information égrainent les faits, en France, en Allemagne, à Orlando, France de nouveau, Nice il y quelques semaines, hier, une église normande, demain en Irak, en Syrie, dans les Balkans, qui sait, puisque plus personne ne semble être à l’abri.
Nous vivons dans l’ère de la réaction, une réaction qui se veut immédiate, imperturbable, et partagée par tous. Logorrhée de bons sentiments sur les réseaux sociaux, condamnation “ferme” de nos politiques, qui n’ont rien d’autre à opposer aux ennemis de leurs peuples que des communiqués bancals servis entre deux flashs info.