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Comment un seul précepte catholique permet de répondre à 16 interrogations

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Tom Hoopes - publié le 22/06/16

Ou l'importance pour le corps et l’âme de ne faire plus qu’un...

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Chez les êtres humains, le corps et l’âme ne font qu’un. Nous ne sommes pas des âmes prises au piège dans un corps, en attente d’être libérées. Et nous ne sommes pas non plus de simples corps ayant développé de hautes capacités intellectuelles.

L’Église parle de l’unité « profonde » entre le corps et l’âme. L’esprit et la matière « ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une unique nature ».

On ne soulignera jamais assez à quel point cet enseignement est important, et pourtant, il est souvent mal interprété. Voici seize vérités qui découlent de l’unité entre corps et âme.

1. L’homme est noble

« Quel chef-d’œuvre que l’homme ! », proclamait Hamlet. « Qu’il est noble dans sa raison ! Qu’il est infini dans ses facultés ! Dans sa force et dans ses mouvements, comme il est expressif et admirable ! Par l’action, semblable à un ange ! Par la pensée, semblable à un Dieu ! C’est la merveille du monde ! L’animal idéal ! »

C’est bien résumé. Nous avons notre part animale ainsi que notre part « d’ange » ; nous sommes faits de poussière et nous rêvons d’atteindre les étoiles. Ce phénomène est exprimé dans le livre de la Genèse, quand Dieu nous façonne à partir de la glaise et nous insuffle la vie.

Si l’Église a raison, alors nous sommes des créatures nobles et belles. Sinon, nous sommes seulement des réceptacles de plaisirs, hautement développés et autonomes.

2. L’art est une belle chose

Quand nous créons une œuvre artistique, nous exprimons des idées intangibles, grâce à la matière que l’on peut toucher, goûter, entendre ou voir. L’art fait appel à nos sens pour toucher notre âme.

Si l’Église a raison en ce qui concerne l’unité du corps et de l’âme, alors l’art est un moyen de nous faire accéder à une beauté qui nous transcende. Si l’Église se trompe, alors l’art n’est qu’un simple exercice d’ingéniosité, somme toute assez décevant.

3. Il est important de respecter la loi

Ce sont les actes que nous accomplissons physiquement, souvent en dépit de nos intentions intérieures, qui comptent. Nos corps, c’est vraiment nous, et nous sommes responsables de nos actions.

Mais si l’Église se trompe, il n’y a aucun moyen d’établir des responsabilités parce qu’il est alors impossible de juger des intentions d’autrui, ou parce qu’un corps ne ferait qu’obéir à des pulsions dont il ne serait pas responsable.

4. L’incarnation divine, c’est possible !

Les premières hérésies christologiques consistaient à dire que le Christ ne pouvait être à la fois Dieu et homme. Son âme était-elle alors divine, mais pas son corps ? Était-Il moins Dieu à cause de son corps humain ? Est-Il devenu Dieu, disons, au moment de son baptême ? Le précepte de l’unité de l’âme et du corps permet de balayer ces hérésies : Il a toujours été, dès le commencement, ce qu’Il est, c’est-à-dire vrai homme et vrai Dieu.

Si l’Église se trompe, Jésus ne peut être Dieu, et alors nous ne pouvons être rachetés. Si l’Église a raison, notre foi n’est pas vaine.

5. L’architecture de nos églises compte…

Si le corps et l’âme sont indépendants l’un de l’autre, peu importe la façon dont nos églises sont construites. Seuls nos corps réagissant à un bâtiment rentreraient en considération. Mais si corps et âme ne font qu’un, les églises doivent être des témoignages flamboyants de la grandeur de Dieu.

6. … La décoration de nos églises aussi

Si cet enseignement de l’unité du corps et de l’âme n’existait pas, les églises devraient être vides ou agencées de manière à ce que notre corps ne vienne pas distraire notre âme. Or, elles sont remplies d’icônes et de statues, car cela parle à notre nature incarnée.

7. Les sacrements sont nécessaires

Sans ce précepte, il serait inutile de prendre en considération la matière pour y faire passer la grâce. Grâce à cet enseignement, nous pouvons avoir accès à la grâce par le biais d’éléments ordinaires et tactiles, transformés par le prêtre : de l’eau, du pain, une main qui effectue l’onction, la Parole lue.

8. Marie a une place spéciale

Sans cet enseignement, Marie n’aurait été qu’une mère porteuse pour Jésus. Grâce à lui, elle est la Mère de Dieu.

9. Les saints ont de l’importance

Sans ce précepte, nous serions uniquement voués à célébrer les mystères de la vie du Christ. Grâce à Lui, nous pouvons également célébrer la vie des grands hommes et femmes qui ont partagé la vie du Christ par la manière dont ils ont vécu.

10. La sexualité n’est pas quelque chose de futile

Sans cet enseignement, la sexualité est juste une forme de divertissement et le nombre de partenaires n’a pas d’importance. Si l’on tient compte de cet enseignement, la sexualité devient la connexion spirituelle la plus intime entre un homme et une femme. Il est alors souhaitable que la sexualité soit digne et ait un but.

11. Les actes de miséricorde ont un sens

Sans ce précepte, procurer de la nourriture, des vêtements ou un abri ne sont que des actions « pour faire bien » en public. Si l’on en croit ce précepte, en effectuant ces actes on ne s’occupe pas simplement de pourvoir aux besoins d’un corps, on aime notre prochain.

12. C’est bien de faire du sport…

Sans cet enseignement, il serait futile de prendre soin de son corps. Il compterait moins que notre âme, après tout. Mais si notre corps fait partie intégrante de notre être, cela signifie qu’il faut s’en occuper, et bien.

13. Mais pas excessivement non plus

C’est en s’appuyant sur ce précepte que l’Église « s’insurge contre une conception néo-païenne qui tend à promouvoir le culte du corps, à tout lui sacrifier, à idolâtrer la perfection physique et la réussite sportive ».

14. Le mariage n’est pas une construction juridique

Sans cet enseignement, le mariage ne serait qu’un contrat entre deux personnes ou plus, liées par un amour ou des besoins mutuels. Alors que si l’on en croit cet enseignement, le mariage est l’union d’un homme et d’une femme dont le but ultime est de fonder une famille.

15. Être « pro-choix » n’a pas de sens

Sans ce précepte, nous avons le « droit de choisir », outre les considérations que ce choix implique. Avec ce précepte, si nous sommes « pro-choix » concernant la question de l’avortement ou de l’euthanasie voire de la GPA, nous sommes en fait « pro-avortement, euthanasie ou GPA ».

16. Notre identité sexuelle et notre patrimoine génétique ont de l’importance

Si le corps et l’âme ne font pas qu’un, notre identité de genre n’est pas forcément évidente. S’ils ne font qu’un, alors elle l’est aux yeux de tout le monde.

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Âmecorps
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