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À la recherche de son bienfaiteur, il découvre qu’il a été parrainé par un prêtre pendant 14 ans

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Antoine Besson - publié le 17/06/16

Découvrez l’histoire étonnante de Duong Loc.
Bonjour, Je m’appelle Duong Loc, né le 9 avril 1968. Je suis d’origine Cambodgienne et de nationalité vietnamienne. En 1990, j’étais dans un camp de réfugié appelé “Sikiew” en Thaïlande. Mon numéro d’identification était : PST 09312. À partir du 1er septembre 1991, j’ai commencé à recevoir des donations provenant de l’association Enfants du Mékong  basée en France, au “5 rue de la Comète – 92600 Asnières-sur-Seine”. À présent, je recherche la personne qui m’a parrainé pendant quatorze ans afin de la remercier de sa générosité. Or je n’ai pas ses coordonnées. Pourriez-vous m’aider à retrouver cette personne ?

Ce courrier est arrivé il y a quelques semaines à notre association. Duong Loc était un filleul parrainé chez Enfants du Mékong il y a vingt-cinq ans. Il est arrivé en France il y a deux ans. Sans que nous n’en sachions rien. Il est aujourd’hui moine dans une pagode près de Cholet. Son parrain est un vieux curé aujourd’hui à la retraite. Nous sommes en train de rétablir le contact.

Il n’existe peut être pas de lien personnel d’amitié au sens où on l’entend communément dans notre société entre Duong Loc et son parrain. Peut-être que Duong n’était pas un filleul qui écrivait beaucoup. Encore aujourd’hui, c’est sa fille qui nous écrit pour lui. Duong Loc ne parle pas français.

L’élan du don

Pourtant, le parrainage a créé entre ce prêtre français et ce jeune khmer de nationalité vietnamienne une relation unique qui 25 ans après, pousse ce moine de 48 ans à faire des démarches difficiles dans une autre langue que la sienne pour essayer de retrouver son bienfaiteur.

“Le parrainage, nous dit Yves Meaudre, c’est une interdépendance d’ordre spirituel. Exactement comme ayant éduqué ses enfants, un père a besoin d’eux ; un parrain a autant besoin de son filleul que l’inverse. Ce n’est pas qu’un père recherche l’affection de ses enfants, mais elle est là, comme donnée en surplus. Il en va de même pour les parrains. Il faut vraiment que le geste du don soit désintéressé, abandonné dans l’oubli de sa générosité et il sera récompensé.”

À l’élan du don, l’élan de la reconnaissance répond. Il peut venir tard, il peut parfois être tu. Mais il est là. Réel. Il fait toute la force de la relation unique qui unit un parrain et son filleul.

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