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Face au Mal : l’indispensable médaille de saint Benoît

© daxxbondoc

Pildoras de fe - publié le 31/03/16

La vertu de cette médaille très ancienne, reçue de Dieu, est loin d’être épuisée…

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Pour ceux qui ne la connaissent pas, la médaille de saint Benoît est un sacramental reconnu par l’Église catholique, doté d’un grand pouvoir d’exorcisme et de libération des influences démoniaques. Comme tout sacramental, elle a un pouvoir, non parce qu’elle est une jolie médaille, qu’elle est bénie et que sur la médaille est gravée une prière, mais parce que ce pouvoir réside dans le Christ lui-même, qui la donne à l’Église.

Sa vertu est donc fonction de la disposition fervente de celui qui porte la médaille. Elle agit par la foi ! Vous souvenez-vous de la femme souffrant d’une perte de sang dans l’Évangile qui pensait que, si elle pouvait seulement toucher le bord du manteau de Jésus, elle serait guérie ? Et que dire des personnes guéries et exorcisées par des linges et des mouchoirs qui avaient été en contact avec saint Paul ? Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires, « à tel point qu’ils prenaient des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient » (Actes 19, 12).

Rappelons-nous le pouvoir que le Christ a laissé à ses apôtres : « Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » (Mt 18, 18)… Il s’agit d’un pouvoir que le Christ a conféré à son Église, afin que tout ce qu’ils décrèteront en faveur du rachat des hommes, soit reconnu par le Christ comme une bonne Œuvre.

L’analyse de la médaille

Avez-vous déjà observé cette médaille et vous êtes-vous demandé ce que signifiaient toutes ces inscriptions ou hiéroglyphes ? L’avers et le revers sont couverts de lettres qui n’ont apparemment aucun sens. En fait, la pleine signification de cette médaille est restée un mystère pendant de nombreuses années, jusqu’en 1647, où une importante découverte eut lieu dans l’abbaye de Metten en Bavière. On trouva un manuscrit de l’année 1415, expliquant les symboles inscrits sur la médaille.

Décoder la signification de la médaille

L’avers de la médaille : saint Benoît est représenté au centre de la médaille. Dans sa main droite, il tient une croix. La croix représente la puissance salvatrice du Christ et l’œuvre d’évangélisation accomplie par les bénédictins tout au long des siècles. Dans sa main gauche, un livre contenant la sainte Règle de son ordre. À sa droite il y a une coupe brisée. Cette coupe, dit-on, avait été empoisonnée par des moines rebelles qui ne s’entendaient pas avec saint Benoît. La coupe se brisa quand saint Benoît fit dessus un signe de croix, qui lui sauva la vie. À sa gauche, il y a un corbeau. Le corbeau porte une miche de pain empoisonnée que les moines essayèrent de donner à saint Benoît.

Au-dessus de la tête est écrit : Crux Sancti Patris Benedicti (La Croix du saint père Benoît). Autour de la bordure sont écrits les mots : « Que dans notre mort nous soyons fortifiés par sa présence ». Sous ses pieds, les lettres : EX SM CASINO MDCCCLXX (Depuis le sacré Mont Cassin, 1880).

Le revers : le revers de la médaille est dominé par une grande croix.

  • Dans chacun des quatre côtés de la croix, il est gravé:
    C. S. P. B. (Crux Sancti Patris Benedicti) : « La Croix du saint père Benoît »
  • Sur la ligne verticale de la croix:
    C. S. S. M. L. (Crux Sácra Sit Mihi Lux) : « Que la sainte Croix soit ma lumière »
  • Sur la ligne horizontale de la croix:
    N. D. S. M. D. (Non Dráco Sit Mihi Dux) : « Que le dragon ne soit pas mon guide »

En commençant par la partie supérieure, dans le sens des aiguilles d’une montre, et tout autour du bord, apparaissent les initiales de la prière d’exorcisme :

  • V. R. S. (Vade Retro Satána) : « Arrière, Satan »
  • N. S. M. V. (Non Suáde Mihi Vána) : « Ne viens pas me conseiller tes vanités »
  • S. M. Q. L. (Sunt Mála Quae Libas) : « Le breuvage que tu verses est le mal »
  • I. V. B. (Ípse Venéna Bíbas) : « Bois toi-même tes poisons »
  • PAX : Paix

On lit alors : « Que la sainte Croix soit ma lumière et que le Démon ne soit pas mon chef. Retire-toi, Satan. Ne viens pas me conseiller tes vanités. Le breuvage que tu verses est le mal. Bois toi-même tes poisons. Paix ».

Indulgences et bénédictions spéciales

La médaille en soi, ainsi que nous l’avons vu plus haut, n’a aucun pouvoir. Ceux qui la portent ne doivent pas tomber dans la superstition. La médaille est tout simplement un signe visible de la dévotion intérieure et de la foi que le fidèle a en Jésus et en son serviteur, saint Benoît. Et elle agit par la foi !

La médaille comporte une indulgence inconditionnelle pour tous ceux qui, au moment de la mort « l’utilisent, baisent ou tiennent la médaille dans les mains avec vénération ». Elle est également accordée si la personne remet son âme à Dieu, fait une bonne confession et reçoit la sainte communion. Si la personne est dans l’incapacité de le faire, elle invoquera avec les lèvres le saint nom de Jésus avec un profond sentiment de contrition, ou avec le cœur, si elle ne peut pas parler.

Indulgences plénières : si la personne se confesse, reçoit l’Eucharistie, prie pour le Saint-Père dans les grandes fêtes et durant la semaine prie le rosaire, visite les malades, aide les pauvres, enseigne la foi aux enfants ou participe à la Messe, elle peut recevoir cette indulgence. Les grandes fêtes sont : Noël, l’Épiphanie, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, la Sainte-Trinité, la fête du Saint-Sacrement, l’Assomption, l’Immaculée Conception, la Nativité de Marie, la Toussaint, et la fête de saint Benoît (11 juillet)

Ce n’est pas parce que certains ignorent ce sacramental et ne pratiquent pas sa dévotion, qu’il n’a pas de pouvoir. Nous rappelons que le pouvoir est conféré par le Christ Lui-même à travers son mandat (Mt 18, 18).

Article initialement publié par pildorasdefe.net




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