Le carême touche à sa fin.
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« Étienne est martyr, ce qui signifie témoin, parce qu’il fait comme Jésus », a expliqué le Pape aux fidèles depuis une fenêtre du palais apostolique. Étienne en effet se comporte comme le Christ : il « prie », il « aime », il « donne », a noté le Pape, mais surtout il « pardonne » avant de mourir lapidé.
« À quoi sert de pardonner ? Est-ce seulement une bonne action ou cela apporte-t-il des résultats ? », s’est aussi demandé le Pontife avant de répondre : face aux « ténèbres du refus de la vie », à travers le pardon « nous vainquons le mal par le bien, nous transformons la haine en amour ». Le pardon, a-t-il insisté, « purifie du mal » et « libère des chaînes intérieures de la rancœur ». Ce qu’illustre le martyre d’Étienne, après lequel Saul qui « persécutait l’Église », est devenu le « grand saint » Paul, né « de la grâce de Dieu et du pardon d’Étienne ».
En conclusion, le chef de l’Église catholique a confié à la Vierge Marie « ceux – et ils sont malheureusement si nombreux – qui comme saint Étienne subissent des persécutions au nom de la foi, nos nombreux martyrs d’aujourd’hui ». Dans un tweet publié peu avant l’Angélus, le Pape invitait à prier « pour les chrétiens qui sont persécutés, souvent avec le silence honteux de beaucoup ». Après la prière mariale, le Pontife a remercié tous ceux qui lui avaient fait parvenir des vœux à l’occasion de Noël.