En quoi croit Didier : “Dieu est une expérience vivante, ce n’est pas un concept”

Confiant, Didier est confortablement installé sur les genoux de sa maman dans sa chambre. Il n’a pas 8 ans, et bien qu’il soit malade, il n’a pas peur. Il peut voir Jésus assis sur son trône qui veille sur lui. Le petit garçon reconnaît son Seigneur, lui sourit. Sûr de ce qu’il a vu, il reconnaît aujourd’hui que cela peut être difficile à croire pour certains : "C’était extrêmement réel pour moi. Et de toute façon, je n’attache pas d’importance à ce que les gens pensent". Depuis ce jour, Didier n’a cessé de croire en l’existence et en la présence de Dieu.

C’est dans le Sud-Est de la France que ce croyant a grandi. Sa maman protestante évangélique est très croyante et pratiquante. Chaque dimanche, elle l’emmène avec son frère et sa sœur dans une église d’Aix-en-Provence. Didier aimerait être un grand footballeur, mais sa maladie l’empêche de faire autant de sport qu’il le voudrait. Les rendez-vous chez les médecins et les visites à l’hôpital lui rendent son enfance et son adolescence difficiles. Il redouble une première classe à l’école primaire et une seconde au collège. Mais ces difficultés créent en lui une certaine force de caractère sur laquelle il a pu bâtir sa personnalité. L’homme qui me fait face aujourd’hui porte un costume noir sur une chemise rouge et s’exprime avec aisance. Et pour cause. Didier est diplômé d’un BTS force de vente qui lui a permis de travailler pendant près de huit ans comme attaché commercial. Il a donc l’habitude d’être en contact avec les autres. Il n’est plus vendeur actuellement, mais président d’une association qui emploie 80 personnes à Marseille. Depuis trois ans, il tente de réduire le déficit financier et de faire grandir cette organisation qui œuvre pour l’aide aux personnes dépendantes. Et quand il ne travaille pas, il participe depuis 2013 à des réunions de politique locale organisées par un mouvement du Parti Républicain. Très occupé, il refuse pour autant de sacrifier sa vie de famille et profite au maximum de ses deux enfants de 2 ans et demi et 7 mois. Sa femme est elle aussi protestante évangélique, il l’a rencontrée au culte il y a quelques années. "Régulièrement, on prie avant les repas, mais je ne veux pas que xela devienne une routine. L’important, c’est de savoir remercier Dieu pour ce qu’Il nous donne."Lire la suite sur 1 France 100 Visages