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Abandon et confiance

Mother holding a hand of her daughter in spring day outdoors

© Rafal Olechowski

Jacques Gauthier - Le blogue de Jacques Gauthier - publié le 13/05/15

Dieu nous attend dans le silence d’une prière de pauvre, dans cet abandon confiant, ressenti parfois comme un manque, comme une blessure.

« L'abandon, ce fruit délicieux de l'amour », disait Thérèse de Lisieux. L’abandon est beaucoup plus qu’un simple lâcher-prise. Le croyant se remet entre les mains de Quelqu’un qui le connaît, qui l’aime, et cet abandon est cause d’une grande joie. S’il aime Dieu pour combler un vide intérieur, Dieu l’aime toujours pour lui partager sa plénitude. Il n’est qu’amour, et cet océan de beauté, sans fond et sans âge, n’a pas de limites. En se fiant à lui, nous nous abandonnons librement à son amour créateur. Dieu ne peut donner que son amour.

Fragilité de l'amour

Le fidèle s’abandonne dans le silence d’une prière de pauvre pour y rencontrer la solitude de son être. Dieu l’attend dans cet abandon confiant, ressenti parfois comme un manque, comme une blessure. La fragilité n’est pas un obstacle à cet appel de l’infini d’un amour. « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10). Elle devient un moyen de nous offrir totalement à l’amour du Père, du Fils et de l’Esprit. Il s’agit beaucoup plus de descendre dans nos faiblesses et pauvretés que de monter vers Dieu par nos mérites et nos vertus.

Le bon grain et l’ivraie continuent à pousser durant la nuit. Ainsi, Dieu nous fait grandir de jour comme de nuit. Il tient notre être dans sa main, le place près de son cœur, sans jamais forcer la liberté. S’endormir dans cette foi confiante en l’inouï de sa présence, c’est lui confier nos fragilités. Il n’y a pas de rendez-vous manqué avec lui. Notre sommeil devient offrande, insomnies ou pas. « Je dors, mais mon cœur veille » (Cantique des Cantiques 5, 2).

La confiance qui conduit à l'amour

Nous avons besoin de confiance pour que la foi règne dans les échanges. Les racines latines du mot foi, fides, et du verbe croire, credere, expriment l’idée de confiance. On met sa confiance en quelqu’un, en quelque chose ; on se confie, on se fie à un autre que soi. Et cela commence très tôt. Le petit enfant s’éveille normalement à la vie grâce à la confiance qu’il développe envers sa mère, son père, les personnes qui l’entourent. Comment s’épanouir si on ne croit pas en soi et en les autres, si on ne fait pas confiance ? Lire la suite dans Le blogue de Jacques Gauthier

Tags:
confiancePrière
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