Le pape François s’apprête-t-il à se lancer dans la grande bataille en faveur de l’environnement. Lors d’une rencontre avec Ban Ki-moon mardi matin, le Saint-Père a fait part de sa volonté de se mobiliser plus intensément dans ce combat. « Au cours de notre conversation, le pape François m’a assuré de son engagement à faire du monde un meilleur endroit pour tous », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies au terme de l’entrevue.
La rencontre entre les deux hommes a eu lieu en marge du symposium sur la dimension morale du changement climatique et du développement durable, organisé par l’Académie pontificale des sciences et le Conseil pontifical Justice et Paix. À l’initiative du Vatican, l’ordre du jour ne comprenait pas seulement la question du changement climatique mais également celle de la migration forcée et de la traite humaine, une priorité pour le Saint-Père. Ces fléaux sont en effet intimement liés à la désertification de certaines régions défavorisées, conséquence du changement climatique.
Signe annonciateur d’une volonté d’engagement
Après cette entrevue, le secrétaire géneral a fait savoir qu’il attendait avec « impatience » la prochaine encyclique du Pape, prévue pour le mois de juin. François compte en effet s’exprimer, grâce à la plus haute forme d’expression pontificale, sur l’environnement mondial et plus généralement sur la relation de l’homme à la nature.
La participation du Vatican à cette conférence est le signe annonciateur d’une volonté d’engagement du Saint-Père pour la défense de l’environnement. Après son encyclique, le pape François prévoit de s’exprimer en septembre devant les Nations Unies, quelques mois seulement avant la tenue, en novembre, du très attendu Sommet de Paris sur le climat. Cet événement majeur est largement perçu comme la dernière chance d’arriver à un accord global permettant de gérer les émissions de carbone et d’endiguer la hausse des températures.
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