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OPINION. Faut-il brûler Michel Houellebecq ?

Faut-il brûler Michel Houellebecq ?

DR / Wikimedia

Michel Houellebecq

René Poujol - publié le 31/01/15

Sur son blog, le journaliste René Poujol se demande si, au-delà de la provocation, le roman de Michel Houellebecq nous disait sur notre société, des choses essentielles ?

Les terribles événements de ce début d’année 2015 ont porté un coup d’arrêt brutal au début de polémique provoqué par la sortie du dernier roman de Michel Houellebecq : Soumission. Un roman qui n’est pas sans lien avec l’actualité qui lui a ravi la vedette puisque le propos du livre est de raconter l’arrivée au pouvoir en France, d’un président musulman, en 2022, et le basculement de la société française dans une « douce » islamisation. Une disparition des écrans dont, semble-t-il, la vente du livre n’a pas pas eu à souffrir puisque 150 000 exemplaires se seraient arrachés dès la première semaine.

D’autres, plus compétents, diront quelle place tiendront, demain, Soumission et plus largement l’œuvre de Michel Houellebecq, dans l’histoire de la littérature française contemporaine. Pour ma part, je le tiens pour l’un des rares auteurs qui aient encore quelque chose à nous dire et le dise avec talent ! Et cela me semble devoir justifier à son égard, d’autres commentaires, qu’un simple règlement de compte en rase campagne.

Il faut lire Soumission

Certes, on peut regretter son « la religion la plus con, c’est quand même l’Islam » de 2001 dans un entretien où il disait plus généralement son aversion pour les monothéismes. Mais cela ne suffit pas à faire de Soumission, 14 ans plus tard, un livre islamophobe. Et Manuel Valls aurait pu être mieux inspiré, au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo, que de déclarer sur RTL : « La France ça n’est pas Michel Houellebecq (…), ça n’est pas l’intolérance, la haine, la peur ». Rien de tel dans cette œuvre de fiction, mais un sens consommé de la provocation. Une provocation qui serait donc tout à la gloire d’un hebdomadaire satirique
« martyr » et deviendrait, soudainement, signe d’infamie pour un romancier ! Étrange !

Je tiens, pour ma part, qu’il faut lire Soumission. Et je voudrais ici dire pourquoi, tout en soulignant en quoi je me démarque radicalement de la pensée de l’auteur, et au prix de quelles remises en cause nous écarterons de notre avenir sa triste prophétie. Lire la suite de cet article sur le blog de René Poujol

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