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La Grande-Bretagne prête à rejoindre la coalition anti-EI

President Obama with David Cameron in Wales – fr

AP

Solène Tadié - publié le 25/09/14

Contrairement à l’été 2013, le Premier ministre britannique est certain de recueillir une large majorité des voix au Parlement ce vendredi.

Au lendemain de l’adoption par l’ONU d’une résolution sanctionnant les pays émetteurs de djihadistes, le Premier ministre David Cameron a annoncé la convocation du Parlement en session extraordinaire ce vendredi, pour s’associer aux frappes aériennes en Irak.

Il en aurait reçu la demande expresse d’Haidar Al-Abadi, son homologue irakien. « l’EI n’est pas un problème qui se limite à une seule région. Il a le projet criminel d’étendre ses frontières bien au-delà de l’Irak et de la Syrie et de perpétrer leurs atrocités terroristes dans le monde entier », a déclaré David Cameron à Sky News, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. « Nous ne devons pas être pétrifiés de peur au point de ne rien faire du tout », a-t-il ajouté. Celui-ci estime que la Grande-Bretagne a appris de ses « erreurs passées » en Afghanistan et en Irak de 2003, et que ces mêmes erreurs ne doivent en rien excuser l’inaction.

C’est après une longue hésitation, causée par l’échec cuisant de son projet d’intervention aérienne contre Bachar El-Assad à l’été 2013, que le Premier ministre britannique s’est à décidé à rejoindre la coalition dirigée par les Etats-Unis. Cette fois néanmoins, le vote ne semble qu’une formalité : le leader de l’opposition travailliste, Ed Miliband, s’est d’ores et déjà déclaré ouvert à cette perspective, de même que les libéraux-démocrates.

À l’issue du vote de demain, les bombardiers britanniques pourraient rapidement passer à l’action si le Parlement approuve l’intervention.  Il ne s’agirait pour l’heure que de frappes ciblées sur l’Irak, la Syrie n’étant pas encore à l’ordre du jour. Six avions de combat Tornado, opérant depuis une base de la Royal Air Force à Chypre, sont déjà engagés depuis quelques semaines dans des missions de surveillance au-dessus de l’Irak.
Le président de la commission parlementaire sur les questions de défense Rory Stewart, croit en une intervention en Irak mais a spécifié qu’il serait « très très difficile » de venir à bout de l’Etat islamique.

De son côté, la France n’exclut pas des frappes en Syrie, comme le font déjà les États-Unis depuis mardi, avec le concours de cinq pays arabes : l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Jordanie, les Emirats arabes unis et Bahreïn. Au lendemain de l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie par Jund al-Khilafan, la possibilité de l’élargissement des bombardements vers la Syrie a de nouveau été évoquée par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, alors que François Hollande l’avait exclue la semaine dernière.

D’après l’état-major des armées, de nouvelles frappes ont été effectuées par l’Hexagone en Irak ce jeudi matin, dans la région de Fallujah, à l’ouest de Bagdad. Des Rafale français mènent depuis une semaine des missions de reconnaissance au-dessus de l’Irak, mais n’avaient frappé qu’une fois auparavant, vendredi 19 septembre, détruisant un dépôt logistique des djihadistes.

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État islamiquegrande bretagne
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