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Gouvernement Valls : obtiendra-t-il la confiance ?

The new French government – fr

© ALAIN JOCARD / AFP

FRANCE, Paris : French President Francois Hollande (C) poses with France's newly appointed Prime Minister Manuel Valls (4thL) and members of the government (LtoR, background) Overseas Territories Minister George Pau-Langevin, Agriculture Ministrer and government's spokesman Stephane Le Foll, State Reform and Public Services Minister Marylise Lebranchu, Interior Minister Bernard Cazeneuve, Labour Minister Francois Rebsamen, Defence Minister Jean-Yves Le Drian, Women, Cities, Youth and Sport Minister Najat Vallaud-Belkacem, Culture Minister Aurelie Filippetti, Housing Minister Sylvia Pinel, (LtoR, foreground) Economy and Industry Minister Arnaud Montebourg, Justice Minister Christiane Taubira, Environment and Energy Minister Segolene Royal, Foreign Affairs Minister Laurent Fabius, Education Minister Benoit Hamon, Finance Minister Michel Sapin and Social Affairs Minister Marisol Touraine, on April 4, 2014 at the Elysee presidential palace in Paris, after the weekly cabinet meeting. AFP PHOTO/ ALAIN JOCARD

Philippe Oswald - publié le 07/04/14

Une fronde de députés PS et des Verts fait monter la pression avant le « vote de confiance » qui doit suivre la déclaration de politique générale de Manuel Valls mardi soir, 8 avril. Ce sera ric-rac !

07/04/2014

Après le traditionnel discours de politique générale d’un nouveau premier ministre, Manuel Valls engagera la responsabilité de son gouvernement devant l'Assemblée nationale mardi prochain.

Mais sans attendre, 86 parlementaires socialistes entendent lui dicter les conditions de la confiance. Ils ont signé samedi dernier un texte intitulé : « Les conditions de la confiance, Pour un contrat de majorité ». D’autres signatures sont attendues aujourd’hui. Parmi ces signataires, des représentants de l’aile gauche, des proches de Martine Aubry, mais aussi la première vice-présidente de l'Assemblée, Laurence Dumont,  le  rapporteur général du Budget, Christian Eckert, et des présidents de Commission.

Ce texte annonce qu'un "dialogue avec le nouveau gouvernement s'engage dès maintenant (…) pour recréer la confiance avec les Français" après "la défaite d'ampleur historique" des Municipales.

Le Point résume les exigences des députés frondeurs  :
« D'abord "obtenir une réorientation européenne mettant fin aux politiques d'austérité qui ont enfoncé l'Europe dans la récession…la Commission doit enfin changer de cap" (…). Ensuite "concentrer les moyens publics sur la création réelle d'emplois (…) Pour cela, substituer un pacte national d'investissements, (…) aux mesures les plus coûteuses et sans conditions actuellement envisagées dans le pacte de responsabilité". Les auteurs réclament aussi "des mesures en faveur des bas salaires, la réforme fiscale et la CSG progressive, l'effort en faveur des retraites les plus modestes". Enfin "réaffirmer et amplifier les choix et les engagements de 2012" »   (suit un panel d’orientations tous azimuts : "Muscler les efforts de régulation des activités financières et bancaires", "rendre populaire la transition écologique", "engager un mouvement de transformation de l'État et des collectivités locales" ou encore "revitaliser la démocratie française" , le tout sous l’œil vigilant des députés :  "La nouvelle étape doit retrouver les droits et les devoirs du Parlement.")

Cet ultimatum adressé à Manuel Valls ressemble certes à une rodomontade : « retenez-moi ou je faire un malheur ! » Naturellement, une majorité de frondeurs voteront, estime Sud-Ouest  car « les menaces de dissolution brandies par François Hollande devraient refroidir les ardeurs. » Mais cela risque tout de même d’être ric, rac !

Que feront  les députés d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) ?  « Le parti, qui a d’ores et déjà décidé de ne pas prendre part au nouveau gouvernement, précisera ce lundi sa position concernant le vote de confiance, après avoir rencontré le Premier ministre à Matignon à 16h. S’ils ne voteront pas contre, il est fort probable que les députées EELV s’abstiennent »,  annonce 20 minutes.

Outre l’abstention des Verts ou un vote contraire de certains d’entre eux, il faudrait qu’environ 50 députés socialistes s’abstiennent pour que la confiance soit refusée.

Que se passe-t-il quand un gouvernement n'obtient pas la majorité ? L'article 50 de la Constitution  stipule que « Lorsque l'Assemblée nationale désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement ».


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