Interviewé dans la Libre Belgique, le cardinal Godfried Danneels, archevêque émérite de Belgique, le cardinal le plus âgé des cardinaux électeurs, était sur la loggia de la basilique Saint Pierre quand le pape a salué la foule pour la première fois.
ne jouant pas l’acteur , proche des fidèles, dont
« le souci pour les pauvres a certainement beaucoup à apprendre à tous sur la manière de vivre en Eglise ».
Pour l’envoyé spécial de
La Libre Belgique, Bosco d’Oreppe, le pape François ne se présente pas dans l’ombre de Benoît XVI, il arrive à être clairement lui-même. Sa proximité avec les personnes marque les esprits : avec les cardinaux qu’il nomme
« frères » et non
« Messieurs », avec les fidèles en s’adressant à eux comme un curé de paroisse et en n’hésitant pas à aller directement saluer les plus faibles d’entre eux.
dans un esprit de service, se présentant comme un pape « pasteur » qui invite par sa manière d’être à suivre un chemin de service pour tous les fidèles et tous ceux qui ont la charge du Peuple de Dieu.
Dimanche, voit aussi le pape comme
serviteur, appelé à être proche des pauvres, et appelé à transformer l’Eglise comme St François le fut.
L’évêque auxiliaire de Malines Bruxelles, Mgr Jean-Luc Hudsyn, exprime pour sa part l’impression d’une nouveauté, et que vivre une « Eglise pour les pauvres » est un appel lancé à chaque catholique même si
« il y aura de la résistance en nous ». L’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, lui, souligne l’humilité du pape dans son caractère et dans les
signes visibles de sa mission.
Alberto Melloni, professeur d’histoire du christianisme de l’Université de Bologne, interviewé dans le journal
Le Soir du 23-24 mars, présente le pape comme novateurs.
« l’évêque de Rome et non pontife romain », il nomme les évêques
« ses frères » et non
«messieurs»
et le patriarche de Constantinople était présent pour la première fois dans l’histoire à la messe d’inauguration de son pontificat.
La fête du jour